Le courant humaniste se caractérise par la redécouverte des textes antiques. C'est à la suite de la chute de Constantinople, en 1453, que les lettrés grecs se réfugient en Italie. Le pays devient rapidement le lieu privilégié d'un foisonnement culturel et artistique intense.
Les guerres d'Italie, menées par François Ier, ont pour conséquence, notamment, de faire découvrir les arts et la façon de vivre du pays, et des humanistes qui y habitent. Ainsi le roi de France demande au Titien de faire son portrait et à Castiglione de rédiger un traité sur l'art d'être courtisan (1528). Il se fait mécène de Léonard de Vinci, qui finira les trois dernières années de sa vie au Clos-Lucé, près du château royal d'Amboise.
L'Italie est aussi un pays de grande importance de par la présence du Vatican, siège de l'église catholique, qui selon certains acteurs de la Renaissance a besoin d'être réformée. C'est en Italie que les plus grands artistes opèrent une refonde de leur pratique : Botticelli, Raphaël, Michel-Ange et ses fresques gigantesques de la chapelle Sixtine, Léonard de Vinci et son génie tant scientifique, que militaire, et pictural, Titien.